hiberner...

oh dormir, oui dormir pour rêver, et que les rêves nous laissent entrevoir de nouvelles portes que nous n'avons qu'à pousser... pour 'aller y voir' comme disait Didier Kowarsky, et trouver autre chose que la norme.

Alors je rêve, et c'est bon de rêver, et de proposer son rêve aux autres, et d'être surprise par l'émerveillement quand ces autres osent entrer dans leur rêve aussi. C'est la joie que nous avons eue avec Roxane Ca'Zorzi, en animant des ateliers avec des ados sur la "matière de Bretagne". Nous rêverons encore en retournant en résidence pour reprendre "Les Dames de Brocéliande" - titre provisoire.

Je nous souhaite de continuer de rêver jusqu'à ce que le printemps arrive, et qu'alors nos rêves prennent corps.

Au plaisir !

 

Photo lors d'une exploration scénique, sous l'oeil aiguisé et bienveillant de Jeanne Ferron la merveilleuse

 

Agenda

  • 28 décembre 2024

    'créatures' pour Noël au Théâtre à Bxl! à l'Atelier 210, à 11h30 et 18h, pout touxtes à partir de 8 ans. Réservations indispensables ici

  • de janvier à mars 2025

    Ateliers en classes de secondaire autour de l'imaginaire arthurien et en amont de la prochaine création avec Roxane Ca'Zorzi
  • 27-30 janvier 2025

    Exploration contée en bonne cie: chez Matthieu Epp, avec aussi Fred Pougeard, Annukka Nyssonnen et Swan Blachère
  • 6 mars 2025

    Présentation d'un extrait de "Les Dames de Brocéliande" (titre provisoire) avec Roxane Ca'Zorzi au théâtre Jardin Passion à Namur (Be).
  • 15-16 mars 2025

    Festival "Contes en maisons" en région parisienne, récitals de contes tous publics
  • 23 mars 2025

    'créatures' aux Dimanches du Conte de Bruxelles

Le Poème du moment

Les poèmes précédents se retrouvent dans l'onglet "Ecrits"

Blue Valentine

Nous n’irons plus jamais

là où tu avais peur

là où tes mains tremblaient.

 

Tu es parti avant

ou peut-être n’ai-je fait

que rêver ta venue.

 

Il ne me reste rien

que mes rêves brisés

mes illusions

incapables de faire tenir debout

le lien que j’inventais.

 

C’est mon super pouvoir

y croire tellement fort

que les autres un moment

comme à une petite fille qu’on ne veut pas blesser

laissent tomber eux aussi

la réalité.

 

Et quand elle resurgit – car elle le fait toujours

ce monde bleu étoilé que j’avais si intensément tissé

s’écroule.

Ne reste alors de toi

que l’enveloppe vide

le costume trop brillant que je t’avais taillé.

Dedans tu es perdu, tu te défends, tu vrilles, tu te débats

et je comprends enfin que ce lien forcené

n'existe pas.

 

 

Julie Boitte| 14/02/2025